避難勧告で帰国したら契約解除 仏人女性がNHKを提訴
訴状によると、女性は1990年からNHKの契約スタッフとして、海外向けのラジオ放送のアナウンス業務や翻訳を担当していた。原発事故が起きた直後の2011年3月15日に一時帰国したところ、同月22日に「放送直前に業務を放棄し、報道に多大な影響を与えた」として契約を解除された。女性は「帰国は仏政府からの避難勧告に応じたもので、同僚には東京を離れると帰国前に伝えていた」と主張している。
記者会見した女性は「上司の承諾も得ており、契約を解除される理由がわからない」と訴えた。NHKは「訴状が届いていないので詳細な答えは差し控えるが、契約解除については問題はなかったと考えている」とのコメントを出した。
Rentrée en France suite aux recommandations d'évacuation, son contrat a été annulé.
Le 15 janvier, une ressortissante
française de 55 ans, ayant des fonctions de traduction et de
présentation chez NHK, attaque la chaîne au tribunal régional de
Tokyo et lui réclame en accord avec son statut d'employée une
compensation pour dommages d'environ 15,7 millions de yens. Ceci
pour invalidité de l'annulation de son contrat suite à son retour
en France recommandé par le gouvernement français immédiatement
après l'accident à la centrale nucléaire Fukushima Daiichi de
TEPCO.
Selon la plainte, elle était sous
contrat pour la NHK depuis 1990, et était responsable de la
traduction et de la présentation d'une émission de radio à
destination de l'étranger. Rentrée temporairement en France de
suite après l'incident nucléaire le 15 mars 2011, « l'abandon de
ses fonctions juste avant l'émission, qui a eu de très
grandes répercutions sur la tenue du journal » du 22 le même mois
sont les raisons de l'annulation de son contrat. La plaignante
affirme « avoir répondu à une recommandation d'évacuation du
gouvernement français, et avoir informé préalablement ses
collègues de son départ de Tokyo. »
Interrogée par un journaliste, elle
se plaint « d'avoir obtenu le consentement de son
supérieur et ne pas comprendre les raisons de l'annulation de son
contrat ». La NHK a commenté :« n'ayant pas reçu
la plainte, nous nous réservons de répondre en détails, cependant
nous pensons qu'il n'y a aucun problème avec l'annulation du
contrat ».
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